Rouvrez les églises. Lettre à François Legault
François Legault,
Premier ministre du Québec
Depuis un an, les églises du Québec sont fermées. Que nous sommes donc
dociles, nous Québécois ! De vrais moutons à l’image de notre saint patron, saint Jean Baptiste. Plutôt non, car le véritable Jean Baptiste fut tout un énergumène qui osa confronter le puissant Hérode – qui le fit décapiter.
En tant que croyant, je souffre une sorte de martyr retenu, crispé et étouffé dans mon masque que vous m’obligez à porter. Vous avez honteusement comparé les lieux de cultes aux bars. Quelle insulte !
Les juifs hassidiques ont plus de culot que l’Église catholique qui s’est transformée en carpette pour que vous essuyer vos pieds de tout-puissant chef d'État. Ces juifs orthodoxes et radicaux ont contesté vos décisions iniques. Ils sont notre modèle à suivre pour faire valoir notre droit à la liberté de conscience et de religion. Depuis que vous êtes au pouvoir, vous n’avez cesse de gruger hardiment nos droits qui se ratatinent comme une peau de chagrin. Honte à vous ! La seule chose que je puis vous garantir c’est de prier pour vous, car des charbons ardents pendent au-dessus de votre tête. Passons.
Aujourd’hui, la première lecture de la liturgie de la Parole propose un texte du prophète Ézéchiel (47, 1-12), intitulé la Source du Temple. Quelle est cette source ? L’eau. L’eau symbolise la Vie. Le prophète veut dire que le Temple – l’église – est source de guérison, de fruits, d’abondance; bref, de vie. Nos églises, lors entre autres des célébrations eucharistiques, sont porteuses de vie.
De cela, vous vous en fichez éperdument comme bon nombre de Québecois. D’accord, c’est votre droit le plus strict. Mais ne touchez plus à un seul cheveu de nos églises ! Laissez-nous nous ressourcer dans ces Maisons de Vie.
J’ai une entente à vous proposer : je me ferai vacciner lorsque vous aurez mis dehors vos pattes de tout-puissant. Fichez-nous la sainte paix !
Personnellement, le vaccin ne me réjouit nullement. Ce n’est qu’une solution temporaire. Un cataplasme recouvrant de très grandes blessures chez les jeunes en particulier. Le vaccin s’insère dans une tentative désespérée de vivre sans Dieu.
L’évêque de Québec, Mgr Cyprien Lacroix, conviait les catholiques à aller se faire vacciner sans rechigner pour le bien-être commun. Encore une autre carpette. Dieu réalise bien ce qui se passe maintenant. Et moi, je lui donne toute ma confiance. Jamais à un homme, qu'il soit Premier ministre ou évesque. « À ton fils, à ta femme, à ton frère, à ton ami », écrit Jésus Ben Sira (connu sous l’appellation l’Écclésiastique ou le Siracide), « ne donne pas pouvoir sur tout durant ta vie... Tant que tu vis et qu’il te reste un souffle, ne te livre pas au pouvoir de qui que ce soit. » (33, 20-22)
Le mot du Siracide résonne dans mon âme et conscience, comme il devait aussi résonner en Jean Baptiste, notre saint patron. Honorons-le en suivant ses traces.
Votre vaccin, monsieur le Premier ministre, n’est à mes yeux qu’un veau d’or. L’idolâtrie me déplaît profondément. La guérison vient de Dieu seul. Comprenez-vous bien cela ? Vous avez congédié Dieu. Aussi, assumez les conséquences de votre choix. Moi, je n’ai pas congédié Dieu; j’entends lui obéir. Pas à vous.
Aussi, je ne me ferai pas vacciner car il s’agit d’une offense à Dieu. Toutefois, si vous consentez à rouvrir les églises, peut-être changerai-je d’avis.
Cordialement
Jean Laberge

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