Trois scientifiques qui osent critiquer la Doxa sanitaire


Les drs. Bernard Massie, Christian Linard et Patrick Provost sont les invités du nouveau talk-show Juste pour Savoir animé par Éloïse Boies, un podcast publié sur Facebook (https://fb.watch/aWLFAUA_0k/ ) Ce talk-show en podcast est admirable et désormais un incontournable. Pour la première fois, trois scientifiques québécois osent aller à l’encontre de la doxa officielle des autorités politiques concernant la gestion de la crise sanitaire apparemment basé sur la science. L’échange déconstruit totalement la prétention scientifique des positions de l’autorité politique. C’est majeur.


J’épingle qu’un seul point, mais central, abordé dans l’échange, celui du récent variant Omicron. Nos trois braves scientifiques se réjouissaient à l’arrivée du variant ! Quoi ?! Nous en perdons notre bon latin ! Car cet avis va parfaitement à l’encontre de nos infectiologues de pacotilles.[1] Un jour, leurs mensonges éhontés seront démasqués.

L’animatrice, Éloïse Boies, pose donc la question de savoir si la montée du variant Omicron pendant le temps des fêtes fut un beau cadeau puisque, s’il est très contagieux, il semble peu létal comparativement au variant Delta. Le dr Patrick Provost répond d’emblée avec enthousiasme : « Ce fut un cadeau du ciel ! » Les deux autres acquiescent volontiers. Dr Massie renchérit : « Ce fut une bénédiction. » Wow ! Quel aveu qui va à l’encontre de la démonisation d’Omicron qui nous a valu, du moins au Québec, un reconfinement intolérable que le premier ministre nous a enfoncé dans la gorge.

Bernard Massie explique son opinion en arguant que la contagiosité d’Omicron engendre l’immunité naturelle. Ce concept, rappelons-le, fut écarté au départ par la santé publique. Pourquoi donc ? La peur que les lits d’hôpitaux soient en nombre insuffisant. C’est cet argument que le premier ministre nous sert et martèle sans cesse. Le vaccin serait, selon lui, l’arme fatale qui stopperait le nombre d'hospitalisations. Un peu plus loin dans le podcast, il est question de cette autre doxa suivant laquelle la vaccination limiterait la contagion. Erreur monumentale, soulignent les trois chevaliers de l'Apocalypse.

Sur le même sujet, le dr. Linard explique que le coronavirus, provenant de Wuhan en Chine, s’est propagé d’abord chez les chauves-souris. Or, il semble bien que le coronavirus se propage dans différents « réservoirs » d’animaux. Les souches sont donc diverses. Pour Omicron, il semble qu’il se soit d’abord jeté sur les souris. Ce qui explique sa contagiosité plus grande, mais de dangerosité moindre. Évidemment, nos bons experts infectiologues occupant les tribunes médiatiques, oeuvrant sous la férule de l’autorité politique, ne soufflent mot de tout cette étiologie.

Le dr. Provonost saisit la bal au bond pour expliquer un point qui lui est chère : il faut vivre en communauté avec les pathogènes qui nous environnent, et cesser de vivre en « bulles » ; d’accepter donc le travail d’immunité naturelle, car lorsqu’on a recours aux  vaccins, on se trouve à affaiblir le système immunitaire qui reste incapable de nous prémunir contre les variants qui pullulent dans l’environnement.

J’arrête ici mon petit compte-rendu de ce podcast fort pertinent. Un dernier point. Les trois scientifiques, au début, font valoir que la science est une chose, et l’usage que l’on en fait une toute autre. Dans le cas du coronavirus, ce qui s'est passé c’est que le pouvoir politique s’est emparé de la science pour juguler la crise sanitaire. Il s’agit, bien entendu, d’une certaine « science », celle pour où le politique jugule la peur. Car la peur reste le nerf de la guerre dans tout affaire politique. Rappelons ce mot de Nicolas Machiavel tiré du Prince : « Celui qui contrôle la peur des hommes, devient maître de leur âme. » Le premier ministre Legault, sans connaître sans doute Machiavel, a parfaitement compris l’affaire. Pour ne pas prendre le pouvoir sur les citoyens, le premier ministre sait entretenir une certaine dose de peur. Pas trop, juste assez. Un jour, l’histoire le montrera, je le souhaite vivement, notre bon premier ministre se découvrira sous son vrai jour : un despote.

N'oublions jamais que le véritable virus, c’est n’est pas le coronavirus, mais la peur.



[1] Je songe en particulier à Caroline Quach, Carl Weiss, André Veillette, Cécile Tremblay, et bien d’autres, sans oublier Haracio Arruda ainsi que son successeur, Marc Boileau, qui, conscients ou non, nous ont retransmis de force dans la gorge profonde la doxa de l’autorité politique du premier ministre Legault.

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